Prise en charge Diététique

Vers un changement durable des habitudes alimentaires

L’approche diététique est nécessaire mais pas suffisante à elle seule et doit s’intégrer à la prise en charge globale.

Le but de l’accompagnement diététique est d'obtenir un changement durable dans les habitudes alimentaires de l'enfant et de son entourage.

Les changements d’habitudes s’effectuent dans la durée. L’enfant et l’ensemble de la famille sont au cœur du changement.

L’appui d’un diététicien peut être nécessaire en fonction de la situation, de l’expertise du médecin dans ce domaine et du temps que ce dernier peut y consacrer durant ses consultations.

Les diététiciens du réseau sont tous formés à l’obésité de l’enfant et de l’adolescent. Ils sont pour certains spécialisés à l’approche comportementale et aux troubles des conduites alimentaires.

Pourquoi rencontrer un diététicien ?

Aborder « l’équilibre alimentaire » de manière pratique
Organiser les repas (contenu, quantité, rythme…)
Travailler sur les comportements alimentaires
Identifier et/ou travailler sur les grignotages
Retrouver et/ou s’appuyer sur les sensations alimentaires de faim et satiété
Apprendre à distinguer la faim de l’envie
Découvrir et développer les sensations gustatives pour augmenter le plaisir et ouvrir le répertoire alimentaire en diversifiant l‘alimentation.
Lever les peurs et restrictions alimentaires et (ré)apprendre à manger les aliments tabous
Élargir le changement de comportement au-delà de l'alimentation

Comment bénéficier de la prise en charge par un diététicien ?

Les familles peuvent bénéficier du parcours de soins multidisciplinaire comprenant un forfait diététicien à hauteur de 280€ pris en charge, ce qui représente 7 consultations :

Pour bénéficier de ce forfait, votre enfant doit au préalable avoir été inclus dans le réseau par un médecin membre du RéPPOP-BFC
Ensuite, les consultations doivent se passer vers un ou une diététicien(ne) du RéPPOP-BFC
Le carnet de suivi permet la communication entre les différents acteurs dans la progression du suivi, et le rappel des objectifs fixés par l'enfant/sa famille et le professionnel tout au long du suivi

Faut-il faire un régime ?

Les régimes à visée amaigrissante, quelle qu'en soit la nature (hypocalorique ou
hyperprotidique, etc.) sont déconseillés car ils sont nocifs et inefficaces à long terme.

Il est recommandé de n’interdire aucun aliment. En effet, les interdictions alimentaires peuvent induire ou renforcer un phénomène de frustration chez l'enfant ou l'adolescent.

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Comment aider mon enfant ou adolescent ?

Le repas est un moment important pour l’enfant, il est nécessaire de lui donner un cadre et de faire en sorte que l’enfant puisse trouver des repères et du plaisir. Plusieurs pistes peuvent être explorées.

On choisira de préférence des prises alimentaires régulières dans un contexte favorable avec :

Une répartition dans la journée de 3 à 4 repas par jour
Dans des lieux dédiés : à la maison, au self, à l’extérieur, sans écran, …
En prenant le temps de manger et en identifiant les grignotages, …

On choisira des aliments en étant attentif :

A proposer de la diversité à travers une grande variété de choix alimentaires
A adapter les quantités préparées, servies et consommées selon l’âge de chacun
A la disponibilité et à l’offre : contenu des placards et réfrigérateur, organisation des achats, budget, accès, exposition, ...

On pourra également explorer les perceptions liées à l’alimentation :

Faim, Satiété, Envie, et Plaisir

Pour aller plus loin >

Mieux vaut éviter d’utiliser les aliments comme une récompense ou comme moyen de réconfort. Parfois, pour le bien de votre enfant, il est aussi important de savoir lui dire « non »

Vous êtes une figure d’exemple : appréciez et mangez ce que vous proposez à la famille !
Aidez votre enfant à trouver ses bonnes quantités : interrogez-le, communiquez avec lui pour connaître son appétit et ne l’obligez pas à finir son assiette quand il n’a plus faim.
Adoptez la même attitude avec toutes les personnes de la famille. Pour que votre enfant ou votre adolescent ne se sente pas mis à l’écart, il est conseillé de proposer le même menu à toutes les personnes de la famille. Il n’y a aucune raison de lui interdire de consommer certains aliments ni même de le contraindre à manger plus de fruits et légumes que les autres enfants de la famille. Ce qui est bon pour les uns, l’est pour les autres.

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